Monsieur le sénateur, vous l'avez souligné, l'activité physique intervient à tous les niveaux : la prévention de certaines maladies chroniques, l'effet sur l'évolution des pathologies et la prise en charge thérapeutique.
C'est pourquoi, depuis 2019, le Gouvernement a engagé une stratégie nationale sport-santé 2019-2024, destinée à promouvoir l'activité physique comme un outil accessible à tous et permettant de préserver le capital santé de chacun.
C'est dans cet esprit que la loi du 2 mars 2022 visant à démocratiser le sport en France a ouvert la prescription d'activité physique adaptée à l'ensemble des médecins et élargi son champ d'application.
En cohérence avec la décision du Président de la République de faire de la promotion de l'activité physique et sportive la grande cause nationale de 2024, le Gouvernement a poursuivi cette démarche, notamment dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2024. Ainsi, l'article 22 permettra d'intégrer la prise en charge de l'activité physique adaptée dans la mise en œuvre de parcours de soins coordonné renforcé, dans le prolongement des expérimentations probantes menées dans le cadre de l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2018.
En outre, un amendement en faveur du développement de l'activité physique adaptée a été adopté. Il vise à expérimenter le financement de programmes d'activité physique adaptée pour les patients atteints de cancer.
Les travaux doivent être poursuivis, afin que l'organisation des parcours vérifie la robustesse des modalités d'intervention des effecteurs de l'APA. En ce sens, l'arrivée à terme de certaines expérimentations prévues à l'article 51 que je viens de citer constitue un outil nécessaire à la poursuite des travaux menés.