Nous manquons de médecins. La fin du numerus clausus à l'entrée des études de médecine n'est pas suffisante. En 2020, la France a formé à peine 1 000 médecins de plus que dans les années 1970, quand elle comptait 15 millions d'habitants de moins.
En supprimant en 2020 le numerus clausus qui plafonnait jusque-là les places d'étudiants en médecine, le Gouvernement promettait d'ouvrir enfin les vannes de la formation pour combler le manque criant de praticiens. Hélas, le numerus clausus a aussitôt été remplacé par un numerus apertus qui limite toujours le nombre de places en deuxième année.
Cet amendement vise à renforcer les capacités de formation des universités de médecine, en leur donnant les moyens de former davantage de professionnels de santé. Vous disiez précédemment, madame la ministre, que vous souhaitiez investir dans notre système de santé. La formation de professionnels est un investissement et, surtout, un pari sur l'avenir.
Il manque 2 500 places dans les universités. Alors que le coût d'une année de formation universitaire représente 20 000 euros par étudiant, nous proposons d'augmenter les crédits et de créer un programme de 50 millions d'euros destinés au financement de la formation des futurs professionnels de santé.