Nous sommes, pour notre part, favorables à l'ensemble des amendements qui viennent d'être examinés, que ce soit sur le sida, les IST, les zoonoses, l'antibiorésistance ou la sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie terrible qui laisse un espoir de survie extrêmement courte aux patients.
La recherche est essentielle dans tous ces domaines, mais la commission des finances et le Gouvernement repoussent toutes ces propositions au motif qu'elles relèvent du PLFSS et non de la mission « Santé » du budget de l'État.
Mais ce qui est anormal en fait, c'est que les budgets d'organismes tels que la Haute Autorité de santé (HAS) ou l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), qui ont une mission de pilotage de la santé, aient été transférés du budget de l'État à celui de la sécurité sociale. Pourtant, toutes ces actions, notamment celles liées à la recherche, devraient être financées par l'État.
Nous ne pouvons être que favorables à ces amendements, même si les gages proposés, le plus souvent l'AME, ne nous satisfont évidemment pas.
En conclusion, je regrette que la mission « Santé » ait été tant « dégraissée » qu'il n'y reste quasiment plus rien. C'est particulièrement vrai pour les missions fondamentales de prévention.