La crise sanitaire du covid-19 a fortement éprouvé notre système de santé. Nous devons tirer des enseignements de la gestion de cette crise et mettre en œuvre les réformes nécessaires.
Entre autres constats, cette crise aura démontré l'inefficacité manifeste des agences régionales de santé et de leur action bureaucratique. Les élus locaux, qui se sont trouvés dépourvus pendant la crise, ont fortement critiqué les ARS, qui n'ont pas su les aider et les soutenir. Ces agences sont « paradoxalement centralisées et déconnectées de leur environnement territorial », selon le rapport de la commission d'enquête sur la crise sanitaire.
Une réflexion doit donc être engagée, et ces agences régionales, dont le coût pour l'État s'élève cette année à près de 630 millions d'euros, doivent être supprimées.
Cet amendement vise donc à réduire de 630 millions d'euros les autorisations d'engagement et les crédits de paiement de l'action 17 du programme 124.
Nous estimons que les services préfectoraux dotés en conséquence seraient bien plus efficaces que les ARS.