Supprimer tous les moyens octroyés aux ARS, c'est tout simplement les supprimer, elles.
Or il suffit de se rendre dans des établissements de santé et dans des établissements médico-sociaux pour se rendre compte que les ARS ne sont pas déconnectées du terrain. Elles sont au contraire au plus près des réalités des professionnels de santé et du médico-social. Elles ont été des points d'appui essentiels durant la crise sanitaire.
Qu'on s'interroge sur la gouvernance, l'organisation, le lien entre les agences et les conseils départementaux, oui ; mais qu'on sacrifie l'ensemble de nos ARS en supprimant 630 millions d'euros de crédits, non !
Sans les crédits des ARS, nos établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, dont nous évoquons souvent la situation, iraient particulièrement mal. Je pense qu'il ne serait pas très pertinent que l'on s'en prive.
Sans surprise, l'avis sera évidemment défavorable.