Cet amendement vise à augmenter le budget du 119, la ligne d'écoute destinée aux enfants en danger.
Selon l'inspection générale des affaires sociales (Igas), un enfant mourrait en France tous les cinq jours en 2019, tué par l'un de ses parents.
Au sein du décompte glaçant du collectif « Féminicides par compagnons ou ex », les enfants covictimes de meurtres conjugaux sont régulièrement cités parmi les disparus.
Les écoutants du 119 témoignent de conditions de travail dégradées en raison d'un flux d'appels trop nombreux, que les effectifs actuels ne permettent pas d'absorber.
Pour certains, le 119 sauve des vies ; pour d'autres, la ligne ouvre une porte vers la fin des violences et des maltraitances.
En 2022, d'après l'étude statistique du service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger, près de la moitié des appelants ont été invités à rappeler. Ce constat est très alarmant.
C'est pourquoi il convient d'abonder les crédits de l'action n° 17 « Protection et accompagnement des enfants, des jeunes et des familles vulnérables » du programme 304 « Inclusion sociale et protection des personnes ».