Toutes les politiques de protection de l'enfance ont pour mot d'ordre de créer les conditions de confiance nécessaires à la libération de la parole de l'enfant. Le 119 fait partie des outils qui sont à la disposition des parents comme des enfants pour y parvenir.
Force est de constater néanmoins que nous peinons à attirer des agents pour exercer ces métiers. La question se pose d'ailleurs, au-delà de la protection de l'enfance, de l'attractivité de l'ensemble des métiers de l'accompagnement, de l'écoute et du soin.
À titre personnel, je m'abstiendrai sur cet amendement. Si je comprends et partage les intentions de ses auteurs, j'entends également les arguments de Mme la secrétaire d'État.
Travaillons sur l'attractivité des métiers de l'écoute. Les politiques de libération de la parole des enfants sont nécessaires, mais une fois que la parole est libérée, il faut pouvoir l'écouter.