Nous prenons date pour l'année prochaine. C'est une note d'espoir.
Je précise que l'amendement de Laurence Rossignol ne visait pas spécifiquement les MNA, mais plutôt, me semble-t-il, les enfants qui sont victimes de traumatismes après avoir été témoins de violences conjugales ou connu un féminicide dans leur famille.
Il s'agit surtout de protéger l'enfant le plus rapidement possible et de l'éloigner de ses parents « nocifs » pour sa santé psychique. Nous avons évoqué les traumatismes psychologiques de ces enfants. Ils s'apparentent quelque peu aux syndromes post-traumatiques que l'on peut voir chez les militaires.
L'action doit être rapide entre le moment où le jugement est prononcé et le placement effectif. Il faut sortir l'enfant de ces « griffes » et de cette situation catastrophique.