Si je suis favorable à cet amendement à titre personnel, j'émets néanmoins un avis défavorable au nom de la commission.
Celle-ci estime qu'une revalorisation du RSA dès le 1er janvier 2024 n'apparaît pas nécessaire, compte tenu de la diminution de l'inflation. Selon le Gouvernement, l'inflation mesurée par le biais de l'indice des prix à la consommation passerait de 4, 9 % à 2, 6 % en 2024. Notre rapporteur général a jugé, de même que le Haut Conseil des finances publiques, que cette estimation était raisonnable. Le coût budgétaire de la mesure proposée apparaît donc trop important, alors que l'urgence s'est résorbée par rapport aux années précédentes.
Mais je n'en dirai pas plus, par peur de la schizophrénie…