Cet amendement du groupe socialiste vise à consacrer un budget spécifique à la mise en place d'une campagne de prévention et de lutte contre l'achat d'actes sexuels en prévision des jeux Olympiques de 2024.
La loi du 13 avril 2016 précitée interdit l'achat d'actes sexuels. Cette interdiction envoie un message clair aux clients et aux proxénètes : le corps des femmes n'est pas à vendre. Il s'agit d'un pilier essentiel de la politique abolitionniste de la France.
L'organisation d'événements sportifs internationaux d'envergure comme les jeux Olympiques a des conséquences sur le trafic des êtres humains, car elle incite les réseaux de proxénétisme à déployer leurs efforts et leurs victimes sur les lieux d'accueil des compétitions – on peut d'ailleurs déjà observer ce phénomène en France.
Le but de cette campagne sera clair : le corps des femmes ne s'achète pas et l'achat de services sexuels est un délit.
Cet amendement tend à garantir que l'État disposera des moyens nécessaires pour le déploiement d'une campagne de communication à la hauteur des enjeux.