Vous avez bien dit « truc » ; vous avez ensuite évoqué le Turpe, en effet, mais je vous ai bien entendue parler de « truc ».
La politique, c'est assez simple. Il y a le choix que l'on propose, puis, de manière secondaire, la manière d'y parvenir.
Nous proposons de corriger un dispositif aveugle, non ciblé, du Gouvernement ; j'ai l'habitude de dire que, avec ce dispositif, vous arrosez le sable chaud : ça ne fait même pas de vapeur, ça ne fait que dalle !
Pour quelle raison proposons-nous cette correction ? Parce que le dernier décile consomme 60 % d'électricité de plus que le premier décile. Si vous voulez que les choses restent en l'état, c'est votre choix ; ce n'est pas le nôtre.
Nous affirmons, pour notre part, qu'il faut cibler le dispositif de soutien sur les six premiers déciles, notamment sur les plus modestes, qui sont prisonniers de leurs conditions de vie : ils ne choisissent pas leur appareil de chauffage ni leur électroménager, et ils vivent dans le logement qui est le leur, parfois une passoire thermique. Ces ménages, nous les aidons plus et mieux que ne le fait votre dispositif uniforme et aveugle.
Puis, nous proposons une approche différenciée pour les déciles 3 à 6, les classes moyennes.
Enfin, nous laissons ceux qui en ont les moyens, parce que – tant mieux pour eux ou pour nous –, ils vivent avec plus de confort et de plus grands moyens financiers, procéder à leur arbitrage entre sobriété et facture en hausse.
Ensuite, vous nous accusez d'aggraver le déficit…