Le suivi de ce dispositif a mis en évidence que ces milliards d’euros avaient non pas servi l’investissement industriel et productif, mais alimenté les dividendes des actionnaires. C’est inadmissible !
Ici, nous attribuons des crédits importants sans nous soucier de l’usage qui en sera fait et sans imposer de critères visant à maintenir l’emploi industriel et les savoir-faire en France. Cela nous semble véritablement insupportable !
J’aurais aimé obtenir au moins une réponse du ministre sur ce point. On nous avait promis un suivi rigoureux, je vous pose donc la question de nouveau, monsieur le ministre : quels outils ont été mis en place à cette fin ?
Mes chers collègues de la droite sénatoriale, vous réclamez un tel suivi à l’euro près quand on accorde des droits aux travailleurs ; mais quand on verse chaque année 162 milliards d’euros d’argent public aux entreprises, vous vous en lavez les mains.
C’est inadmissible !