Le principe même du financement des fondations politiques n’est pas contestable.
Cela étant, les arguments qui nous poussent à rejeter cet amendement figurent dans l’exposé des motifs. Vous évoquez les risques d’influence étrangère ou d’ingérence idéologique qui pourraient cheminer au sein d’entités particulièrement fragiles.
Vous citez également Didier Migaud, qui propose d’inscrire les think tanks au registre des lobbies, au regard du poids parfois très important des financements privés, en vertu du principe « qui paie commande ».
Augmenter le financement des think tanks d’un million d’euros ne changera pas vraiment la donne.
En ces temps de disette et d’austérité, je vous propose donc de rejeter l’amendement.