Cet amendement est un appel au secours, et même un cri d'alarme. Voyez-vous, partout dans le pays, toutes les communes ont à faire face à un mur d'investissement. Dans la région Grand Est, et singulièrement dans les départements de Moselle et de Meurthe-et-Moselle, ce mur est bien plus haut encore en raison des questions de mobilité dont le rapporteur spécial s'est fait l'écho.
Je crois au codéveloppement, mais l'important en la matière est la clé de répartition financière. Certains des équipements liés à la mobilité – je vous l'affirme directement, madame la ministre ! – ne sont pas détachables de l'emploi.
Parce que l'emploi est de l'autre côté, nos voisins doivent payer davantage. Avec 50 % de financement pour chacun, le compte n'y est pas ! J'estime que ces équipements qui, je le répète, ne sont pas détachables de l'emploi doivent être financés - entendez-moi bien ! - à 100 % par le Luxembourg. À vous de négocier avec ce pays pour trouver un accord !
Sur certains territoires – je remercie l'auteur de l'amendement de l'avoir rappelé –, les accords frontaliers ont été mieux négociés. Essayez de faire pareil !