Je vous remercie à mon tour, monsieur le rapporteur spécial, car c'est un beau travail que nous avons mené ensemble.
On m'a reproché d'avoir déposé un amendement un peu tard ; mais c'est la conséquence inévitable du long travail que nous avons mené avec les associations concernées. Je n'étais pas d'accord avec leurs propositions, qui me paraissaient manquer d'équité.
Enfin, je veux revenir sur la question que M. Longeot m'a posée tout à l'heure : quand j'ai parlé d'une cinquantaine de personnes concernées, cela n'englobait que les harkis ; il faut y ajouter toutes les veuves.
Je continuerai à réfléchir sur les pupilles de la Nation ; un groupe de travail a été mis en place, mais je serai aussi très heureuse d'étudier cette longue et douloureuse histoire avec le Sénat. Nous devons à notre jeunesse de confronter cette mémoire sans réinventer l'histoire, qu'il faut regarder en face !
Je veux enfin, mesdames, messieurs les sénateurs, vous remercier tous de votre participation à ce débat et, par anticipation, de votre vote sur les présents amendements identiques.