Sur la lancée des années précédentes, le budget pour 2024 prévoit la création de 1 500 places supplémentaires ainsi réparties : 500 places en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (Cada) ; 500 places en centre d’accueil et d’examen des situations (CAES) ; 500 places en centre provisoire d’hébergement (CPH) pour les bénéficiaires de la protection internationale qui sont vulnérables.
Au regard de l’afflux croissant de demandeurs d’asile, il est certain que le parc d’hébergements disponibles ne permet pas à chacun d’être logé. Nous le regrettons, car le principe en vigueur est que le demandeur d’asile doit pouvoir bénéficier d’un logement. Déjà très difficile à appliquer, cette règle le sera encore davantage en 2024, lorsque la France enregistrera 160 000 demandes d’asile.
Je rappelle que le coût de l’hébergement des demandeurs d’asile s’élève d’ores et déjà à 1 milliard d’euros pour 2024.
Je demanderai donc le retrait de ces deux amendements.