Le ferroviaire a longtemps été source d’instabilité dans l’action du Gouvernement : priorité fut donnée une année au train du quotidien, l’année suivante à la grande vitesse, l’année d’après aux petites lignes… Après des années sans cap, un début timide de stabilité semble se dessiner pour 2024.
Je dis « timide », car nous demeurons malheureusement dans un léger brouillard, qui entoure tant le financement du plan de 100 milliards d’euros annoncé par la Première ministre que celui des Serm.
Lassés d’attendre, nous vous donnons rendez-vous en juin 2024, via une demande de rapport, pour connaître enfin le montant véritable de la participation de l’État.
Il faut agir, il faut planifier, il faut flécher des ressources pérennes : TVA à 5, 5 %, enveloppe supplémentaire en faveur de la modernisation, soutien aux wagons isolés, voilà des mesures qui nous permettront de sortir notre réseau de la paupérisation et de revoir enfin à la hausse le contrat de performance entre l’État et SNCF Réseau.
Pour ce qui est du transport fluvial, qui reste trop sous-exploité, nous devons doper ses capacités, en lien avec la cérémonie d’ouverture des jeux Olympiques et la reprise des circulations dans les Hauts-de-France.
Concernant enfin ces secteurs fortement concurrentiels que sont les secteurs maritime et portuaire, je plaide pour que nous les rendions encore plus compétitifs et plus vertueux au niveau environnemental qu’ils ne le sont déjà.
Agir sur les mobilités, c’est proposer une diversité de solutions dans tous les secteurs ; telle est l’ambition portée par notre commission.