Nous avons parlé du développement des réseaux, de l’enjeu du fret ferroviaire ou encore du transport de voyageurs ; sur ce dernier point, la question de la tarification du billet est centrale.
Le train est un mode de transport parmi les plus écologiques. Il est pourtant le seul à supporter l’intégralité de ses coûts. Une grande partie du financement repose, malheureusement, sur les seuls billets vendus aux usagers.
Même si nos concitoyens sont de plus en plus sensibles aux questions écologiques, on ne saurait ignorer qu’ils font face au quotidien au problème, non moins important, du pouvoir d’achat.
Le prix de l’essence est un sujet central pour celles et ceux qui ne disposent pas d’alternative à la voiture. Lorsque cette alternative existe et qu’il s’agit du train, notamment pour les trajets courts et les moyennes distances, le coût du billet pèse dans la balance au moment de choisir son mode de transport.
Je ne parlerai pas ici des annonces relatives au prix des billets à Paris lors des prochains jeux Olympiques. Nous risquons d’avoir de grandes surprises à cet égard l’année prochaine !
Avec un résultat de 2, 4 milliards d’euros en 2022, le groupe SNCF pourrait proposer une tarification solidaire pour rendre le train plus attractif, en particulier pour les trajets du quotidien. Un soutien de l’État, via soit une baisse de la TVA, soit un plus large subventionnement des billets permettrait également de favoriser un report modal vers le train.
Nous proposons donc le déploiement d’un « ticket climat » pour le transport collectif, qui pourrait tout à fait s’appliquer à des transports plus occasionnels, afin que le train soit aussi peu coûteux économiquement qu’il l’est écologiquement.