Cet amendement a également trait au fonds vert.
L’atteinte des objectifs énergétiques et climatiques de la France nécessitera le fléchage de 10 milliards d’euros supplémentaires d’ici à la fin de la décennie pour la rénovation énergétique du bâti public. En vitesse de croisière, 1 milliard d’euros par an devraient ainsi être mobilisés localement.
Le fonds vert met à disposition près de 500 millions d’euros de crédits de paiement. Toutefois, cette action n’est pas seulement consacrée à la rénovation énergétique du bâti : ses crédits soutiennent également le tri à la source et la valorisation des biodéchets, ainsi que la modernisation de l’éclairage public. On peut donc craindre que le soutien de l’État ne soit insuffisant pour répondre aux besoins.
Cet amendement vise ainsi à accroître les moyens du fonds vert de 100 millions d’euros en autorisations d’engagement et en crédits de paiement afin de favoriser plus massivement la rénovation énergétique des bâtiments des collectivités territoriales.