Il s’agit d’un amendement de notre collègue Michel Masset.
Voies navigables de France manque de moyens, notamment pour effectuer les opérations de dragage et de curage qui s’imposent et pour entretenir les ouvrages de manière satisfaisante.
Pourtant, les voies navigables sont un atout économique pour nos territoires, en plus de participer au tourisme fluvial et par conséquent à l’attractivité de certains départements ruraux, notamment le Lot-et-Garonne.
Surtout, le transport fluvial de fret consomme quatre fois moins d’énergie et émet cinq fois moins de CO2 que le transport routier pour une tonne de marchandises sur 100 kilomètres.
Ainsi, pour favoriser une logique de transition énergétique, de décarbonation et de report modal en matière de transport, qu’il s’agisse du fret ou des voyageurs, et pour lutter contre la fracture sociale, économique et territoriale dont souffre la ruralité, nous proposons d’apporter une plus grosse enveloppe budgétaire à VNF.