On ne peut nier l’importance de VNF.
Le COP de l’établissement permet un investissement total, à hauteur de 1 milliard d’euros, sur sa durée triennale. Conformément au contrat initial, ce COP sera revu et ajusté. Je vous confirme que les moyens de l’établissement seront renforcés pour réaliser des travaux de modernisation. La négociation en cours a bien progressé et devrait être bouclée d’ici à la fin de l’année.
Quant aux moyens de VNF, je veux rappeler l’effort que nous portons, avec Christophe Béchu, depuis quelques mois, en matière d’emplois et de ressources budgétaires directes. Ce budget prévoit une trajectoire haussière des crédits, avec une enveloppe supplémentaire de 9 millions d’euros grâce à la hausse de la redevance hydraulique.
Nous avons également veillé à préserver davantage certains emplois. La comparaison entre le COP actuel, l’annuité qui est prévue pour 2024 et les emplois effectifs que nous mobilisons fait ressortir un écart favorable de 139 emplois pour VNF. Il était nécessaire de le faire, même si peu d’opérateurs bénéficient de telles attentions.
L’an dernier, nous avions fait en sorte qu’une partie des emplois menacés par l’automatisation des écluses soit préservée, de manière que la marche à franchir soit moins haute. Cette année, nous stabilisons les emplois de VNF.
Nous sommes donc largement au-dessus des moyens budgétaires et humains qui sont prévus dans le COP actuel, que nous réviserons pour le rendre encore plus favorable dans quelques semaines. Notre effort budgétaire en faveur de Voies navigables de France est bien calibré et correspond à ce qui est requis.
Pour l’ensemble de ces raisons, je demande le retrait de ces amendements.