Sur ces 10 millions, 1 million d’euros devaient profiter à la recherche. Il nous faut en effet mettre en place un programme de recherche. Nous y travaillons aussi avec la filière pour qu’elle puisse nous proposer un programme de recherche puissant à la fois sur la question des ravageurs qui attaquent la lavande et sur celle du dérèglement climatique ; nous savons à quel point ces éléments viennent fragiliser la filière.
Comme vous le voyez, le Gouvernement est au rendez-vous. C’est la première fois qu’un plan d’aide de cette nature était élaboré en soutien à la lavande.
Je vous renvoie aussi aux débats que nous avons à l’échelon européen, où nous défendons la spécificité de notre production. Je pense que nous avons acté un certain nombre d’avancées qui permettent de rassurer les lavandiculteurs. Je me permets de signaler au passage que les essences et les huiles essentielles étaient exposées à un risque certain à l’échelon européen ; je pense que les choses sont désormais beaucoup mieux calées.
À l’échelle nationale, je le répète, 5 millions d’euros sont affectés à la filière. Quant aux 4 millions d’euros restants, nous étudions la manière dont nous pouvons les déployer auprès des lavandiculteurs. C’est à la fois important et emblématique pour la France.