Amoxicilline, paracétamol, mais aussi hormones de croissance, traitement anticancéreux, cortisone : la liste des médicaments en rupture de stock ne fait que s’allonger de mois en mois, et l’on nous alerte quasiment tous les jours sur cette problématique.
Certes, madame la ministre, les causes de ces pénuries sont multiples et complexes : délocalisation de la production des principes actifs, concentration parfois à l’extrême de la production, ce qui entraîne des monopoles, laboratoires largement sous domination de financiarisation, ce qui fait que les décisions relèvent d’une stratégie plus financière que médicale, guerre en Ukraine avec la question de l’aluminium.
Si l’hiver dernier a été particulièrement difficile et marqué par des pénuries d’antibiotiques, tout devait redevenir normal en 2023. Pourtant, à ce jour, la situation n’a jamais été aussi tendue.
La réponse du Gouvernement au mois de septembre dernier était de proposer la distribution de certains antibiotiques cachet par cachet, ce qui semble relativement insuffisant.
Que pense concrètement pouvoir faire le Gouvernement pour résoudre cette problématique ?