Monsieur le sénateur Cédric Chevalier, au cours du précédent quinquennat, comme vous le savez, 10 000 postes de policiers et de gendarmes ont été créés. Parlementaire, j’ai connu l’époque où l’on en supprimait à peu près autant…
Dans le département de la Marne, les effectifs de la gendarmerie nationale s’établissent à 633, contre 619 en 2017. Nous sommes donc au rendez-vous. La Cob de Taissy compte 22 fonctionnaires, contre 21 en 2017, et n’est donc pas en sous-effectif. Elle peut également s’appuyer sur les quatorze militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de Reims, dont les six postes de gendarmes adjoints volontaires ont été transformés en postes de sous-officiers en 2023.
La loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur (Lopmi) a permis la création de 2 144 postes de gendarmes pour armer 239 nouvelles brigades de gendarmerie, dont 22 outre-mer. L’encadrement de ces brigades est fait par un officier dès lors qu’elles comptent plus de 26 personnes. Sinon, ce sont des sous-officiers supérieurs qui les pilotent et les animent. C’est le cas de la Cob de Taissy. La prime de haute technicité, instituée en 2020, rend ces postes plus attractifs. Des réflexions sont en cours pour créer une nouvelle prime en faveur des Cob en zones rurales. Nous vous tiendrons au courant de leur évolution.