Tout d’abord, le Gouvernement a d’ores et déjà réduit et « sincérisé », pour reprendre l’expression de M. Husson, les crédits consacrés au PIC.
En 2022, ceux-ci s’élevaient à 2, 4 milliards d’euros. Je les ai réduits à 1, 6 milliard d’euros en 2023, puis à 1, 4 milliard d’euros en 2024, afin d’être raisonnable en matière de dépenses publiques, mais aussi de tenir compte des taux de réalisation de ce plan.
Ensuite, l’ajout de Mme le rapporteur pour avis renvoie au débat que nous avons eu l’année dernière. Si la contribution de France Compétences au financement du PIC était fixée à 1, 6 milliard d’euros les années précédentes, je l’ai réduite à 800 millions d’euros. Vous trouvez ce montant excessif, je le sais, mais nous ne pouvons guère aller plus loin à ce stade.
Le Gouvernement émet donc un avis défavorable sur ces deux amendements identiques.