Cet amendement vise à créer un fonds de compensation de 30 millions d’euros pour soutenir l’effort de formation initiale en direction des métiers de l’artisanat.
Les principaux destinataires de ce fonds seraient les centres de formation des apprentis (CFA), qui préparent à divers diplômes de niveaux 3 à 5, du CAP à bac+2, dans les secteurs de l’artisanat.
Il est particulièrement urgent d’agir en faveur des petits centres de formation, parfois ruraux ou isolés. Ceux-ci préparent eux aussi aux métiers de demain, qui sont et seront nécessaires à notre économie comme à notre pays tout entier.
Or de nombreux CFA de notre territoire sont menacés de fermeture du fait de l’augmentation des frais liés aux spécificités de leur formation, de leurs charges de fonctionnement et de la minoration des niveaux de prise en charge des contrats actée à l’été 2022 pour la rentrée 2023.
Si rien n’est fait, certaines formations vont disparaître et, avec elles, nombre d’occasions pour nos jeunes d’obtenir des formations qualifiantes faisant rayonner l’artisanat français.
Un décret en Conseil d’État précisera les modalités d’application de ce fonds de dotation, certes modeste, mais essentiel.