Avec cet amendement, nous proposons d’augmenter les crédits consacrés à la santé mentale.
Il en a été dramatiquement question ces jours derniers et nombre de professionnels se sont émus des propos, qu’ils ont trouvés particulièrement injustes, du ministre de l’intérieur. Ils en ont profité pour nous alerter une nouvelle fois sur l’état absolument dramatique dans lequel se trouve le secteur de la psychiatrie et de la santé mentale en général, avec la réduction du nombre de professionnels, les fermetures de lits – et j’en passe.
On pourrait aussi évoquer les conséquences du covid-19 pour les enfants et les jeunes.
Les dispositifs mis en œuvre, comme MonParcoursPsy qui a été annoncé voilà quelques mois maintenant, répondent de manière très imparfaite à ce vaste sujet.
Nous proposons donc de doubler les crédits, mais nous connaissons tous ici les limites de cet exercice budgétaire, et je sais déjà que l’on va nous répondre, comme tout à l’heure, lorsqu’il a été question de la formation des médecins, que cette mission n’est pas le bon véhicule budgétaire.
On entend souvent que ce n’est ni le lieu ni le moment, mais la question de la santé mentale a été très peu présente lors de nos débats sur le PLFSS. On nous a donné rendez-vous à l’année prochaine…
Il nous semble inimaginable de passer quelques heures aujourd’hui à parler de santé publique sans aborder la santé mentale qui souffre cruellement d’un manque de moyens.