Je soutiendrai également cet amendement, parce que les 5 millions d'euros vont vers toute l'archéologie préventive, celle qui relève des collectivités comme celle qui relève de l'État.
Or, madame la ministre, de nouveaux chantiers s'imposent, à commencer par celui qui est lié au retrait du trait de côte, qui touche tous les littoraux français et qui met au jour des vestiges archéologiques dont la préservation n'est actuellement pas financée.
Nos collègues vous l'ont dit : plusieurs dizaines de millions d'euros de marges budgétaires ne sont pas utilisés et filent directement dans les coffres de Bercy. Cet argent pourrait être mobilisé sur de nouveaux projets liés aux problèmes que pose au patrimoine archéologique le réchauffement climatique : le retrait du trait de côte, mais aussi le retrait des glaciers.