Je nourrissais peu d'espoir quant à l'adoption du précédent amendement. Cet amendement vise donc à financer a minima le reste à charge de la Caisse des Français de l'étranger pour la catégorie aidée, qui offre une tarification spéciale à nos compatriotes les plus démunis.
Si le code de la sécurité sociale prévoit le concours de l'État au financement de ce dispositif spécifique, dont le coût est estimé à 4 millions d'euros pour la CFE, l'ampleur de ce concours n'est pas définie par les textes, ce qui a permis à l'État de réduire sa participation d'année en année. Celle-ci est ainsi passée de 50 % du financement à 10 % aujourd'hui, ce qui a alourdi les dépenses de la caisse et la fragilise.
L'État devrait prendre pleinement sa part au financement de la catégorie aidée, qui relève de la solidarité nationale.
C'est pourquoi nous proposons d'abonder les crédits alloués à la CFE, à hauteur de 3 millions d'euros, pour combler cette différence.