Le Gouvernement est défavorable à cet amendement, dont l'adoption déstructurerait totalement le programme 209.
Il est du reste impossible de diminuer le montant des crédits de paiement alloués à l'AFD, dans la mesure où plus de 90 % de ces derniers visent à financer des projets engagés au titre d'exercices antérieurs.
En ce qui concerne la provision pour crise majeure, dont le montant est stabilisé à 270 millions d'euros, je répète que cet instrument a prouvé son efficacité, que ce soit dans le cadre du conflit en Ukraine, en Arménie, au Soudan ou en ce moment dans la bande de Gaza. En la matière, les besoins pour 2024 ne me paraissent pas inférieurs – tant s'en faut – à ceux pour 2023.