Sinon, pourquoi s'y attaquer, alors que près d'un tiers de l'humanité connaît la guerre et que le monde a plus que jamais besoin de solidarité, de fraternité et de développement pour que les hommes et les femmes ne fuient pas la guerre, la misère et l'oppression ?
Mieux vaut choisir la coopération plutôt que la guerre. Pour cela, il faut accompagner les pays qui en ont besoin dans leurs projets de développement, y compris en matière climatique – cet enjeu est essentiel : à l'horizon 2050, il risque d'y avoir plus de 300 millions de déplacés.
Par conséquent, si nous refusons de mener une action commune avec l'ensemble des peuples, il arrivera un moment où l'on nous demandera des comptes.
L'amendement que vous défendez n'est pas seulement d'appel. Il participe de la bataille culturelle et politique que vous menez, ici, au Parlement, et aussi à l'échelle du pays.