Cet amendement vise à rétablir l'aide publique au développement destinée au Sahel. La décision de la suspendre est contraire aux principes qui doivent animer notre diplomatie et provoque une montée d'hostilité vis-à-vis de la France dans les pays concernés.
Ce n'est pas en abandonnant les populations de pays qui comptent parmi les plus pauvres du monde que la France améliorera son image au Sahel, bien au contraire. Nous considérons que les populations ne doivent pas être les victimes de conflits politiques entre leurs gouvernements et que la solidarité internationale doit toujours prévaloir. C'est d'autant plus vrai compte tenu du passé colonial de la France dans cette région, notre pays étant en grande partie responsable de son sous-développement actuel.
À travers cet amendement travaillé avec Coordination SUD, nous proposons de rétablir l'aide publique au développement versée par la France au Mali, au Niger et au Burkina Faso à son niveau de 2021, c'est-à-dire à hauteur de 317, 5 millions d'euros.