Alors il serait utile de le dire : vos propos donnent le sentiment que rien n’a été fait ! Et pourtant, si nous n’avions pas été là, il n’y aurait plus d’élevages de dindes, de poulets, ou de canards.
Par ailleurs, l’État continue à se tenir au rendez-vous. Nous avions décidé de lancer la campagne de vaccination le 1er octobre : elle a débuté le 2 octobre. Nous pourrions aussi nous féliciter d’avoir respecté le calendrier !
Enfin, vous dites que cet amendement représente un coût de 300 millions. La vaccination coûte 100 millions. Je ne sais pas d’où viennent vos chiffres. Par ailleurs, nous prenons en charge 85 % de ce coût.
Monsieur Montaugé, soyez raisonnable. Cette aide de l’État était bien normale et je ne la remets pas en cause. Cependant, ne me dites pas que nous ne faisons rien pour la filière. Vous êtes un bon connaisseur des collectivités : tout le monde peut contribuer au financement de cette campagne, et s’adresser systématiquement à l’État, surtout au regard des moyens qu’il a débloqués dans le cas d’espèce, ce n’est pas sérieux.
Certains agriculteurs sont en effet sous pression, parce que nous avons dû passer en risque maximum après que des animaux sauvages infectés ont été identifiés en France. Mais nous avons été au rendez-vous sur la vaccination, et nous continuerons à l’être. L’État a pris en charge les indemnisations, y compris cette année.
Si vous trouvez un pays qui a fait autant pour sa filière avicole, je serais bien curieux de le connaître !
Avis défavorable sur cet amendement.