Cet amendement vise à augmenter la part de l'État au FIP à hauteur de 8 %. Il s'agit d'une très ancienne demande des maires de Polynésie française.
Il est vrai que l'inflation des derniers mois a été plus importante en Polynésie que dans tous les autres territoires ultramarins et qu'en métropole.
Dans ce contexte, la mesure temporaire qui est prévue pourrait être de nature à résoudre certaines difficultés de financement des communes de Polynésie.
Privées de toute capacité fiscale, vous le savez, les communes polynésiennes dépendent du financement de l'État et de cette part prélevée sur le budget de la Polynésie, dont le montant annuel reste source de contentieux.
Toutefois, le problème du financement des communes de Polynésie nécessite des travaux en profondeur, que ne viendrait pas résoudre totalement l'augmentation de la part de l'État dans le FIP.
Notre collègue, dont je soutiens l'amendement à titre personnel, fait bien d'amener cet ancien débat au sein de notre hémicycle. La quote-part de la Polynésie française augmente chaque année, alors que celle de l'État reste figée.
La commission des finances émet un avis de sagesse sur cet amendement.