Dans un rapport d'information de l'Assemblée nationale, il a été mis en évidence que les enfants grandissant dans les outre-mer étaient davantage exposés aux violences que dans d'autres régions de France.
Le comité interministériel à l'enfance, qui s'est tenu voilà quelques jours, a évoqué la nécessité d'entreprendre des actions concrètes.
Cependant, les données disponibles pour lutter collectivement contre ce fléau dans les territoires d'outre-mer sont parfois anciennes.
Il est donc impératif de compléter les informations relatives aux violences subies par les enfants. Par exemple, l'enquête Violences et rapports de genre (Virage), réalisée par l'Institut national d'études démographiques (Ined) a été menée aux Antilles et à La Réunion en 2017 et 2019, mais ne l'a pas été en Guyane !
Il est également nécessaire de renforcer les actions de terrain.
Afin de répondre à cette situation, il est proposé d'allouer 250 000 euros à la réalisation d'enquêtes locales, ainsi qu'au soutien des associations qui luttent contre la violence faite aux enfants dans l'ensemble des outre-mer.