Intervention de Cécile Cukierman

Réunion du 6 décembre 2023 à 14h30
Loi de finances pour 2024 — Après l'article 58

Photo de Cécile CukiermanCécile Cukierman :

Je ne sais pas si ce débat en « embolise » un autre, mais, s'il invite chacun à intervenir, c'est aussi et très certainement parce qu'un nombre croissant de communes ne parviennent à boucler leur budget et à réaliser leurs investissements que parce qu'elles bénéficient de subventions de la DETR, de la DSIL ou du fonds vert.

Nous en revenons au débat que nous avons eu, en première partie du projet de loi de finances comme ce matin, sur la DGF et les moyens dont sont dotées les communes au regard de leurs besoins.

Nous sommes tous élus de départements différents. Dans le mien, les choses se passent plutôt bien et en bonne intelligence avec l'ensemble du corps préfectoral.

Il n'en reste pas moins qu'en matière de justification des décisions des progrès restent à faire. Tout choix résulte d'une prise de décision et les élus doivent en connaître les motivations et la comprendre, de manière à anticiper leurs demandes.

Nous aurons l'occasion de débattre de la réserve parlementaire la semaine prochaine en séance publique comme au sein de nos groupes politiques. Évitons l'écueil qui consisterait à laisser croire que les élus ne savent pas gérer les dotations et feraient du clientélisme à tout-va.

Ce serait nous tirer une balle dans le pied, à l'heure où notre démocratie traverse une crise profonde. §Soyons vigilants.

Pendant six ans, j'ai connu l'ancien système et je dois dire que les choses se passaient plutôt bien. Ne nous faisons pas une montagne de cette question, alors que cela n'a pas lieu d'être.

Dès lors que la transparence est au rendez-vous et qu'il faudra rendre des comptes, les parlementaires comme l'État sauront faire, et très bien faire.

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