Cet amendement, très proche du précédent, vise à réparer une situation inéquitable pour les veuves d'anciens supplétifs dont le mari est décédé avant le 1er janvier 2016, qui perçoivent une allocation inférieure de 40 % à celle des femmes dont le mari est décédé après cette date.
À cette fin, nous proposons de créer une allocation dont bénéficieraient l'ensemble des veuves, sans distinction en fonction de la date du décès de leur conjoint, mais aussi tous les harkis survivants. Cela constituerait un acte fort de reconnaissance envers ces retraités qui ne touchent qu'une pension tout à fait modique, faute d'avoir pu bénéficier, à leur arrivée en métropole, des formations qui leur auraient permis d'occuper des emplois mieux rémunérés.
Cette mesure coûterait 9, 3 millions d'euros en 2024. Au vu de l'âge de ses bénéficiaires, ce montant diminuerait ensuite chaque année par attrition naturelle.