Cet amendement vise à financer la recherche sur le loup et sur le pastoralisme, à hauteur de 500 000 euros, ce qui n'est pas un montant exceptionnel.
Le présent amendement a des points communs avec un amendement précédent qui visait à accorder 400 000 euros en faveur de la protection des plantations.
La présence du loup a, par exemple, des conséquences sur les gibiers et les cervidés, ce qui peut faire partie des recherches à mener pour réduire les dégâts causés aux plantations par ceux-ci.
Pour répondre à M. le ministre, la question de la cohabitation ne se pose pas, puisque les loups sont présents en nombre, tout comme l'est le pastoralisme. Il s'agit de gérer au mieux les deux.
Soutenir que la cohabitation est impossible ne mène à rien. En revanche, réfléchir aux moyens de soutenir les éleveurs, notamment grâce à des systèmes de protection, tout en s'appuyant sur les avancées et les expérimentations, paraît utile.
Fort heureusement, nombre de territoires réalisent des expérimentations, comme le parc naturel régional du Vercors ou le parc national des Écrins, mais qui souvent sont bloquées à un certain stade.
Je pense en particulier à une expérimentation menée sur les vaches d'Hérens, conduite dans le parc du Vercors, qui, en dépit de son grand intérêt, n'a pu aller jusqu'à son terme. Il en va de même des expérimentations menées sur les chiens patous de protection, qui portait sur des questions en matière de dressage et d'accompagnement.
Le parc du Vercors, toujours lui, a élaboré un récit commun autour du loup afin de lier les éleveurs, les associations et les acteurs, notamment du secteur du tourisme.
À chaque fois, ces projets rencontrent des problèmes de financement.
En l'occurrence, le montant demandé est du même ordre que celui qui figurait dans l'objet de l'amendement visant à la protection des plantations, précédemment présenté, qui était de 500 000 euros.
À mon sens, les territoires en ont grandement besoin pour soutenir le pastoralisme et les éleveurs face à la présence du loup.