Le compte d'affection spéciale « Développement agricole et rural » est un levier essentiel – nous en sommes tous convaincus ici –, mais ses fonds sont écrêtés au-delà d'un certain montant.
Ce plafond a certes été rehaussé de 20 millions d'euros, mais l'effort est insuffisant au regard de la hausse des recettes collectées.
De fait, cette mesure ne semble pas bénéficier suffisamment aux dix-neuf organismes nationaux à vocation agricole et rurale (Onvar), lesquels doivent être financés à proportion des services qu'ils rendent aux agriculteurs.
Ces diverses structures – le réseau des centres d'initiatives pour valoriser l'agriculture et le milieu rural (Civam), Solidarité Paysans, le service de remplacement, la Fédération nationale d'agriculture biologique, la Fédération nationale des coopératives d'utilisation de matériel agricole (FNCUMA), l'Association de formation, de comptabilité et de gestion (Afocg), la Tête de réseau pour l'appui méthodologique aux entreprises (Trame) ou encore la Fédération associative pour le développement de l'emploi agricole et rural (Fadear) – jouent un rôle essentiel dans nos territoires.
Nous avons besoin de ces organismes : qu'il s'agisse de l'installation des agriculteurs ou de la transmission des exploitations, ils apportent un soutien fondamental.