Intervention de François Fortassin

Réunion du 14 février 2011 à 15h00
Sondages — Adoption d'une proposition de loi

Photo de François FortassinFrançois Fortassin :

Ces dernières années, on a souvent constaté une évolution de la démocratie parlementaire vers la démocratie d’opinion. Cette tendance n’est pas souhaitable ; elle est même nocive, surtout quand on connaît la volatilité de l’opinion publique. Comment s’étonner, alors, du désintérêt de nos concitoyens et des journalistes pour le débat parlementaire ?

Entre les élus de la République et les représentants du Gouvernement, il doit y avoir un vrai dialogue. Il importe de mettre un terme à ce jeu de rôle opposant ceux qui seraient les garnements de la cour d’école et les maîtres dont la fonction serait de les rappeler à l’ordre ! Ce vrai dialogue, croyez-le bien, monsieur le ministre, nous y sommes particulièrement attachés.

Nous nous devons tous de faire en sorte que la démocratie parlementaire reste irréprochable et qu’elle assume pleinement toutes ses responsabilités, dans le seul souci de l’intérêt général. C’est à nous qu’il revient, dans les enceintes parlementaires, de définir collectivement cet intérêt général. Nous avons été élus pour cela et nous entendons exercer pleinement ce rôle.

J’espère que ce texte, une fois que le Sénat l’aura adopté, sera très prochainement inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. Ce sera, en définitive, pour le Parlement, un élément de force supplémentaire. Monsieur le ministre, le Gouvernement ne se déjugera pas s’il accepte de « réviser sa copie ».

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