Vous soulevez une question importante, celle de l'entretien du parc pénitentiaire existant. J'indique, dans mon rapport budgétaire, que nous devons nous préoccuper, en parallèle du plan « 15 000 », de l'entretien et de la rénovation des établissements existants.
À cet égard, je peux vous transmettre des chiffres précis et encourageants : la direction de l'administration pénitentiaire (DAP) disposerait en 2024 d'une enveloppe de 141, 5 millions d'euros consacrée à la maintenance et à l'entretien des bâtiments, à laquelle s'ajoutent 43 millions d'euros pour engager les opérations de rénovation énergétique du parc immobilier pénitentiaire. Les travaux lourds des établissements de Fresnes, de la Santé et des Baumettes font l'objet de crédits spécifiques et ne sont pas inclus dans ce montant.
Bref, le budget total alloué à la rénovation du parc pénitentiaire existant est significatif et supérieur à celui de ces dernières années. Il n'est donc nullement besoin d'y ajouter 150 millions d'euros en 2024. La commission a donc émis un avis défavorable sur cet amendement.