… mais, pour sa part, le maître du Kremlin pourra se targuer d'un nouvel assentiment du peuple : après les exactions commises dans le Caucase, il poursuivra ses opérations, notamment en Ukraine ; j'y reviendrai.
N'oublions pas non plus les élections européennes, qui seront elles aussi de la plus grande importance. Aujourd'hui, de plus en plus d'États membres remettent en cause notre engagement aux côtés des Ukrainiens et l'on ne sait pas de quelle couleur politique sera le prochain Parlement européen. On ignore en particulier la place qu'y occupera l'extrême droite, laquelle s'aligne bien souvent sur Poutine.
Cette année potentiellement très conflictuelle sera marquée par un dernier scrutin : l'élection présidentielle américaine du mois de novembre. Bien sûr, les sondages sont ce qu'ils sont, mais une seconde administration Trump semble possible. Cette hypothèse est d'autant plus gênante qu'avec Donald Trump – ce dernier l'a déjà fait savoir – le sort de l'Ukraine serait réglé en quinze minutes : il signerait avec Poutine un accord laissant à la Russie le Donbass et la Crimée.
Ces quatre échéances majeures étant rappelées, j'en viens à la loi de programmation militaire en tant que telle.
Nos rapporteurs ont accompli un excellent travail : nous pouvons les remercier et les féliciter.