Il est vrai que le métier de diplomate est complexe et qu’il est le fruit d’un long apprentissage. Or, comme le rappelait Jérôme Bonnafont, rapporteur des États généraux de la diplomatie : « La disparition des corps diplomatiques a été vécue comme la négation d’un métier dans sa spécificité ».
Malgré la tenue de ces États généraux, malgré les annonces sur les crédits supplémentaires dégagés jusqu’en 2027, ce sentiment de malaise ne s’est pas dissipé, et les craintes nées de la réforme voulue par le Président de la République n’ont pas toutes été levées.
Le rapport issu de ce large exercice de consultation contient néanmoins un certain nombre de préconisations sur l’avenir des carrières diplomatiques. On ne peut que souhaiter que leur mise en œuvre permette d’aplanir certaines difficultés et qu’elle contribue à apaiser en partie le trouble ressenti par nombre de ces grands serviteurs de l’État que sont les diplomates.
Madame la ministre, mes chers collègues, au bénéfice de ces observations, le groupe Les Républicains votera les crédits de la mission « Action extérieure de l’État ».