Madame la ministre, je vous remercie de ces précisions.
Vous avez salué à juste titre l'engagement des collectivités territoriales, des élus, des professionnels et de nos concitoyens, qui, face à ces événements, ont su faire preuve d'une grande dignité.
Au total, 12 millions d'euros sont à la charge du seul département des Hautes-Alpes, et le coût des travaux à réaliser s'élève à 15 millions d'euros. Vous laissez entendre que les collectivités territoriales n'auront pas à recourir à l'autofinancement : j'espère que vous nous le confirmerez dans les prochaines semaines.
À l'échelle du pays tout entier, la compétence de gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations (Gemapi) est un véritable sujet pour un certain nombre de cours d'eau. Nous devons garantir une plus grande solidarité des différents acteurs entre l'amont et l'aval.
En parallèle, nous devons prendre les mesures réglementaires qui s'imposent pour renforcer les mesures de prévention et de précaution dédiées à ces cours d'eau. Ce faisant, nous éviterons de nouvelles catastrophes.
On refuse aujourd'hui d'intervenir sur les cours d'eau en amont, pour préserver la biodiversité : il faut sortir de ce dogme. Quand une catastrophe survient, il n'y a plus de biodiversité du tout ! L'eau emporte tout, de la montagne jusqu'à la mer. En la matière, il est urgent de faire bouger les lignes.