Vous avez bien expliqué le dispositif actuel d'exclusion des garanties à l'export des énergies produites à partir de charbon. Vous souhaitez hâter l'intégration à cette interdiction des énergies produites à partir d'hydrocarbures.
Je rappelle que ce dispositif a été instauré dans le prolongement de l'accord conclu lors de la COP26, à Glasgow. Il a ensuite été élargi à l'ensemble des membres du G7 et de l'Union européenne. Des discussions sont en cours pour l'étendre à l'échelle de l'OCDE.
Continuons de prendre les choses dans l'ordre et voyons de quelle manière la situation évolue. Il sera bien temps, une fois que le dispositif sera éventuellement validé à l'échelle de l'OCDE, de décider du rythme auquel adopter raisonnablement de nouvelles mesures.
Il y a en effet un danger : en excluant de manière unilatérale certaines activités du champ de garantie de l'État, les entreprises françaises pourraient être remplacées sur ces secteurs par des entreprises dont nous ne connaîtrions pas les normes environnementales et donc sans aucune certitude qu'elles soient au moins équivalentes à celles de l'industrie française.
Pour ces raisons, la commission demande le retrait de cet amendement.