Le coût global de la dette de la France dépasse les 54 milliards d'euros et nous devons collectivement nous en inquiéter. Lorsqu'on doit aller voir son banquier tous les mois, c'est que l'on est à sa merci ; c'est une évidence !
Au risque de me répéter, ce n'est pas sur les services publics qu'il faut s'acharner, car la population en a besoin ; c'est à notre suradministration, pléthorique et paralysante, qu'il convient de s'attaquer.
Enfin, avec les collègues de mon groupe, nous nous réjouissons qu'une quinzaine de nos amendements aient été adoptés.
Je souligne aussi que, sur certaines missions, des amendements ont été retirés en échange de l'engagement du Gouvernement à régler les problèmes soulevés. Ainsi du financement des contrats d'apprentissage dans les collectivités – un accord a été annoncé avec le Centre national de la fonction publique territoriale §– ou encore de l'harmonisation des allocations viagères perçues par les veuves de harkis. Dans les deux cas, nous avons retiré nos amendements devant l'engagement du Gouvernement.
Je voterai ce projet de loi de finances pour 2024, et le groupe RDSE se partagera entre approbation et abstention.