Intervention de Monique de Marco

Réunion du 13 décembre 2023 à 15h00
Allocation autonomie universelle d'études — Article unique

Photo de Monique de MarcoMonique de Marco :

Le logement est le premier poste de dépense des étudiants ; lorsque ceux-ci poursuivent leurs études dans des métropoles où les loyers sont très élevés, il devient leur plus grande inquiétude. Selon une enquête de l'Unef, le coût du loyer varie pour eux entre 361 euros au Mans et 881 euros à Paris.

Le 1er décembre dernier, le Gouvernement a annoncé la construction de 35 000 logements sociaux supplémentaires pour faire face au mal-logement. À cette occasion, des biens fonciers de l'État qui pourraient permettre de créer 11 200 logements ont été découverts. Pour autant, comme le rapport sénatorial de 2021 l'a montré, ces ressources sont très inférieures aux besoins.

L'offre de logements en résidences étudiantes – 350 000 places – est structurellement insuffisante par rapport à la population concernée : 2, 7 millions de personnes.

Certes, les résidences n'ont pas vocation à accueillir tous les étudiants, mais leur capacité demeure très insuffisante pour proposer des solutions de logement financièrement accessibles. Pour autant, cette difficulté varie grandement en fonction du lieu d'étude, mais aussi du type de logement.

Selon l'Observatoire de la vie étudiante, 33 % des étudiants habitent chez leurs parents, 45 % sont en location et 12 % vivent en résidence universitaire. Certaines associations étudiantes comme la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) ont donc suggéré une modulation de l'allocation d'études en fonction des conditions d'hébergement, par souci d'équité.

Tel est l'objet de cet amendement.

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