Intervention de Laurence Boone

Réunion du 13 décembre 2023 à 21h30
Débat préalable à la réunion du conseil européen des 14 et 15 décembre 2023

Laurence Boone, secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Europe et des affaires étrangères, chargée de l'Europe :

En ce qui concerne l'Ukraine, nous n'avons effectivement pas d'autre choix que d'œuvrer à convaincre la Hongrie. Hier, au conseil Affaires générales, vingt-six pays sur vingt-sept soutenaient l'ouverture de négociations d'adhésion avec ce pays. Nous allons continuer de travailler pour faire avancer les choses.

Le Président de la République, le chancelier allemand et les dirigeants polonais ont publié aujourd'hui des déclarations, avec pour objectif d'envoyer un signal très fort sur l'ouverture des négociations. À cette heure, il n'y a pas de plan B.

En parallèle, et pour répondre à une question qui m'a été posée précédemment, il conviendra évidemment de réformer l'Union européenne.

Les deux objectifs figurent dans les conclusions du Conseil européen de Grenade. La présidence belge, qui commence le 1er janvier 2024, aura comme tâche d'ancrer le processus pour engager cette réforme.

Quelles sont nos priorités ? Il faut réformer le budget, la gouvernance et les institutions. À cet égard, les chiffres que cite le Financial Times sont complètement déconnectés de la réalité.

Notre position à Gaza est très claire. Elle s'articule autour de trois principes : le rejet du terrorisme ; la libération des otages, dont encore quatre Français ; la protection des civils, qui est – comme vous l'avez fort justement souligné, madame la sénatrice – une obligation morale autant que juridique. Nous appelons donc à un cessez-le-feu devant conduire à une trêve humanitaire. Le Président de la République demain s'y emploiera pour obtenir une position coordonnée au niveau européen. J'ajoute que la France appelle à sanctionner les colons israéliens.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion