Le constat est clair : les centres de vacances et les infrastructures de loisirs collectifs se sont fortement dégradés, laissés à l’abandon depuis de trop nombreuses années.
Il existe pourtant une volonté collective de refaire des séjours en colonies de vacances des outils majeurs de socialisation, d’épanouissement et d’émancipation des jeunes.
Malheureusement, cette ambition se heurte à la réalité sur le terrain. La question du bâti des structures est un véritable frein au développement des séjours collectifs. Le manque de structures et les difficultés d’entretien et de maintien en activité du bâti existant suscitent de graves préoccupations.
Les associations de jeunesse, d’éducation populaire et les collectivités territoriales organisatrices de séjours collectifs n’ont plus les moyens financiers d’assumer les coûts exorbitants de ces sites.
Dans la continuité du travail des écologistes à l’Assemblée nationale, nous proposons d’étendre l’effort de recensement et de rénovation des structures de loisirs et de vacances collectives en mettant en place un fonds destiné aux collectivités locales et au secteur associatif pour la réhabilitation et la mise aux normes de leurs infrastructures.