Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale a demandé la création d’une commission d’enquête relative à l’identification des défaillances de fonctionnement au sein des fédérations françaises de sport, du mouvement sportif et des organismes de gouvernance du monde sportif en tant qu’elles ont délégation de service public.
Cette commission a mis en lumière l’existence de graves dysfonctionnements dans les fédérations sportives en matière de lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS). Les pouvoirs publics se saisissent progressivement de ces questions. Depuis 2020 existe une cellule consacrée à la lutte contre les violences sexuelles au sein du ministère des sports. Celle-ci a déjà reçu plus de 1 000 signalements. Reste que les chiffres et les informations se révèlent difficiles à appréhender et à analyser.
Nous devons mener une lutte de tous les instants contre la violence faite aux femmes et pour la protection de l’enfance. Pour cela, il convient d’associer l’ensemble des acteurs du monde du sport, afin de susciter une réelle prise de conscience, d’entamer des sensibilisations, des formations et de garantir un accompagnement à la hauteur des besoins.
Le projet de loi de finances pour 2024 ne prévoit aucune augmentation réelle de la dotation pour la prévention des VSS et la lutte contre ce phénomène dans le sport. C’est pourquoi cet amendement vise à renforcer l’action contre les violences sexistes et sexuelles dans le sport, dans le cadre d’un grand plan national.